Historique de Bertone Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Autre réalisation marquante de Bertone présentée au salon de Paris en 1968, l'Alfa Roméo Carabo dessinée par Marcello Gandini. A travers la Carabo, Bertone célèbre le sacre de la " ligne en coin ", une ligne continue sans rupture marquée au niveau du pare-brise et de la lunette arrière. Véhicule mono corps, ciselé par de nombreuses lames, la Carabo est un pur chef d'œuvre d'esthétique et de finesse. Les portes papillon sont assistées hydrauliquement, les vitres opaques ne laissent passer la vision que de l'intérieur. Le profil cunéiforme de la Carabo fera école et ses références organiques (formes et couleurs) feront long feu. Elle utilise un châssis d'Alfa Roméo 33 et est mue par un moteur central 2 litres V8 de 230 cv avec une boîte à 6 rapports. Sa vitesse maximale est de 195 km/h.

 

En 1969, le partenariat entre Bertone et Renzo Rivolta donne naissance à l'Iso Lele. Celle-ci succède à l'Iso Griffo de 1963. L'iso Lele est un joli coupé offrant 4 vraies places bien spacieuses.

 

 

 

C'est également à partir de 1969 que Bertone se lance dans la conception d'un prototype pour le moins révolutionnaire : l'Autobianchi Runabout, basé sur un moteur d'Autobianchi A112 placé en position centrale. Simple engin de loisirs d'une joyeuse fantaisie au premier regard, ce spider révèle une étude beaucoup plus sérieuse qui servira de base à l'élaboration de la Fiat X1/9 de 1972.

 

Au début des années 1970, Bertone voit se renforcer ses positions et se place au premier rang des entreprises de sa branche quant au caractère moderne de ses installations techniques.

D'autre part, de nouvelles relations stimulantes sont nouées ou renouées avec Ferrari, Lamborghini, Innocenti, Lancia et Maserati. C'est ainsi que naissent un certain nombre de voitures d'un intérêt exceptionnel, telle la Stratos 0 présentée au salon de Turin 1970 et qui est la réponse de Bertone à la 512 S Spéciale de Pininfarina. Le profil en coin de la Stratos 0 est signé Marcello Gandini et est encore plus radical et futuriste. La voiture repose sur une plate-forme originale à empattement court, un petit moteur central-arrière 4 cylindres placé longitudinalement (1600 cm3 développant 180 cv, mécanique Lancia Fulvia 1600 HF). Les roues sont largement dimensionnées. L'accès à bord se fait par l'avant en basculant le pare-brise vers le haut.

 

En 1970, Bertone développe à nouveau ses relations avec BMW. Il en ressort une nouvelle étude : la BMW Garmisch. Celle-ci reprend la mécanique de la BMW 2200 TI. Il s'agit pour Bertone de redynamiser l'image du constructeur allemand à travers une nouveau style et des nouvelles formes. La Garmisch prêtera son châssis pour la réalisation des BMW séries 3 et 5 à l'aube des années 80.

 

 

 

 

Autre prototype de caractère, l'Alfa Roméo Montréal. Cette voiture découverte en avant première à l'exposition universelle de Montréal en 1967 avait comme seul objet de représenter " le rêve automobile ". Elle ne fut toutefois mise sur le marché que 3 ans plus tard en 1970. Le moteur est alléchant, un V8 de 2,6 l de cylindré développant 200 cv, une distribution avec 2 culasses double arbre, injection Spica, boîte ZF et 4 freins à disques ventilés. L'Alfa Roméo Montréal vous donne le sentiment velouté d'une réelle suprématie routière qui émane du superbe V8 et le bonheur d'une ligne unique signée Marcello Gandini / Giorgetto Giugiaro.

 

 

 



Dernière mise à jour : ( 27-02-2008 )
 
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